Carlo Jean-Jacques est né le 1er mai 1943 à Port-au-Prince et mort en 1990
Enfant il montre ses qualités de dessinateur. Il entre à l’école ABC de Paris où il fait ses premières classes avant d’intégrer, en 1963, l’atelier de Joseph Jacob. En 1966, il rompt lien et éducation, partant pour une vie de bohème et de misère dont il sort en 1969 en présentant une œuvre consacrée à la ruelle de la Saline que la Galerie Monnin accepte et expose. C’est un lent retour à une vie normale, épaulé par son ami Calixte Henry qui peint à ses côtés chez Monnin.
Emu et touché par la grande misère des bas quartiers qu’il connait très bien depuis ses errances, il veut montrer par la peinture la force et la dignité de ces gens « invisibles ». Son propos est d’accuser et de dénoncer l’injustice sociale. « Son art pourrait être défini comme une mise en images de la poésie de la misère ». Son dessin très pur et son style très reconnaissable ont conquis de nombreux amateurs et font de lui l’un des peintres « modernes » les plus appréciés.